Antoine Laumet, dit de Lamothe-Cadillac et ses compagnons arrivent au Détroit, 1701, Reproduit de Charles W. Jefferys, “The Picture Gallery of Canadian History”,  Ryerson Press, vol.1, p.200. Université d’Ottawa, CRCCF, Collection générale du Centre de recherche en civilisation canadienne-française.

Courtoisie  l’Université d’Ottawa, Centre de recherche en civilisation canadienne-française (CRCCF).

[Antoine Laumet de Lamothe-Cadillac and his companions arriving in Detroit], 1701, Reproduced from Charles W. Jefferys, “The Picture Gallery of Canadian History”,  Ryerson Press, vol.1, p.200. University of Ottawa, CRCCF, General Collection of the Centre for Research on French Canadian Culture.

Courtesy of the University of Ottawa, Centre for Research on French Canadian Culture (CRCCF).

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Qu’il soit affublé des épithètes de « héros » ou de « fieffé coquin » (c’est-à-dire malhonnête et sans scrupule), les titres de ce grand personnage de la Nouvelle-France sont nombreux : seigneur en Acadie, capitaine dans les troupes de la marine, enseigne de vaisseau, commandant de Michillimakinac, fondateur de Détroit, gouverneur de la Louisiane. Pour d’autres, historiens inclus, il s’agirait aussi d’un personnage « rusé parvenu », aventurier, contrebandier, insubordonné, arrogant et irresponsable. Reconnu comme le fondateur d’une des grandes villes américaines, soit la capitale du Michigan, son nom fut retenu par la compagnie General Motors qui nomma une grande marque de voitures en son nom.

Vers 1683, il s’installe à Port-Royal (auj. Annapolis Royal, N.-É.), où il reçoit en concession une seigneurie sur la rivière Douaguek (rivière Union, Maine). En 1684, il participe à l’expédition de M. de la Barre contre les Iroquois. En 1691, il s’établit à Québec avec sa famille et s’attire la faveur du gouverneur Frontenac qui le nomme lieutenant dans les troupes de la marine. En 1693, il est nommé capitaine puis, l’année suivante, on lui offre le commandement du fort Michillimakinac, alors le poste de traite le plus important de la colonie, situé à la jonction des lacs Huron et Michigan. Cadillac avait reçu comme mission de s’assurer que les tribus de l’Ouest restent les alliés de la France et que celles-ci fassent la guerre aux Cinq-Nations (Iroquois). Bien qu’il ne réussisse pas très bien dans ces tâches, Cadillac se révèle fort adroit dans le commerce des fourrures. Il amasse une petite fortune en l’espace de quelques années.

En 1697, après l’abandon du fort sur ordre du Roi, Cadillac est de retour à Québec, passe en France l’année suivante, et soumet un projet de colonisation dans l’Ouest, soit à Détroit. En 1701, malgré l’opposition de quelques administrateurs et marchands de la colonie, Cadillac rejoint Détroit avec une centaine d’hommes. C’est là qu’il fait construire le fort Pontchartrain.

En 1710, Cadillac est nommé gouverneur de la Louisiane, alors une des plus pauvres colonies de l’empire français. Attiré par le commerce Cadillac découvre une mine de cuivre en 1716, en Illinois, et établit des échanges commerciaux ceux-ci infructueux avec le Mexique.

En 1717, Cadillac retourne avec sa famille en France où il passe les dernières années de sa vie.

Né à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Gascogne (Tarn et Garonne), il est l’époux de Marie-Thérèse Guyon et le père de treize enfants, dont la plupart décéderont en bas âge. Il meurt à Castelsarrasin, près de Montauban (France), le 15 octobre 1730.

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Whether hailed as a hero or labelled an utter scoundrel (that is, dishonest and unscrupulous), this prominent figure in New France garnered a number of titles, including seigneur in Acadia, captain in the Troupes de la Marine, sub-lieutenant, commander of Michillimakinac, founder of Detroit and governor of Louisiana. To others, historians among them, he was also a crafty upstart, an explorer, a smuggler, insubordinate, arrogant and irresponsible. The acknowledged founder of one of the great American cities – the capital of Michigan – his name was chosen by the General Motors Company as the name of a major car brand.

In about 1683, he settled in Port Royal (now Annapolis Royal, N.S.), where he was granted a seigneury on the Douaguek River (Union River, Maine). In 1684, he took part in M. de la Barre’s expedition against the Iroquois. In 1691, he moved to Québec City with his family and gained the favour of Governor Frontenac, who made him a lieutenant in the Troupes de la Marine. He was promoted to captain in 1693 and then, the following year, was offered the command of Fort Michillimakinac at the junction of lakes Huron and Michigan, which was the colony’s largest trading post at the time. Cadillac’s mission was to ensure that the western tribes remained French allies and to induce them to wage war on the Five Nations (Iroquois). Although he did not acquit himself very well in this, Cadillac proved to be a highly adept fur trader, amassing a small fortune in just a few years.

Cadillac returned to Québec City in 1697 after withdrawing from the fort on the King’s orders, travelled to France the following year and presented a plan to colonize the west, namely at Detroit. Despite opposition from some of the colony’s administrators and merchants, Cadillac arrived at Detroit with about 100 men in 1701. It was here that he had Fort Pontchartrain built.

In 1710, Cadillac was appointed governor of Louisiana, at the time one of the poorest colonies in the French empire. Drawn in by the prospect of trade, Cadillac discovered a copper mine in Illinois in 1716 and developed trade relations with Mexico, which were ultimately unsuccessful.

In 1717, Cadillac and his family returned to France, where he spent the final years of his life.

Born in Saint-Nicolas-de-la-Grave, Gascony (Tarn-et-Garonne), he was husband to Marie-Thérèse Guyon and father to 13 children, most of whom died young. He died in Castelsarrasin, near Montauban, France, on October 15, 1730.

Réseau du patrimoine franco-ontarien
Source

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